Accouchement et ostéopathie

 L’accouchement, tout comme la grossesse, n’est pas toujours une partie de plaisir et l’ostéopathie permet de faciliter ces étapes cruciales. L’ostéopathe ne peut pas intervenir au cours de l’accouchement lui-même s’il n’est pas par ailleurs médecin. En effet, rares sont les hôpitaux ou les cliniques qui accueillent ces thérapeutes, sans compter que de nos jours l’accouchement est un acte hautement médicalisé. Il reste affaire d’équipes spécialistes.

En revanche, là où l’ostéopathie se révèle intéressante, c’est dans la préparation à l’accouchement.

 

Travail ostéopathique préparatoire à l’accouchement

Comme toujours, l’ostéopathe va chercher à redonner le plus de mobilité possible à toutes les structures quelles qu’elles soient.

Dans le cadre de la grossesse, de nombreuses contraintes s’exercent, aussi bien sur la mère que, parfois, sur l’enfant. Le fait de favoriser la mobilité de l’ensemble de l’organisme ne peut que soulager ces pressions.

La femme enceinte peut donc se rendre chez son ostéopathe pour des douleurs liées à la grossesse ou pour des problèmes circulatoires, mais également pour faciliter l’accouchement à venir.

Pour cela, l’ostéopathe va s’attacher à redonner de la mobilité à quelques zones en particulier :

  • le bassin et l’ensemble des articulations qui le composent à savoir :
    • la charnière lombo-sacrée (articulation entre la cinquième vertèbre lombaire et le sacrum),
    • les articulations sacro-iliaques (entre le sacrum et les os iliaques, de chaque côté),
    • la symphyse pubienne (qui n’est pas une véritable articulation, mais dont la souplesse est essentielle) ;
    • l’articulation sacro-coccygienne (qui articule le sacrum avec le coccyx) ;
  • le rachis ;
  • les muscles situés en périphérie de ces deux structures osseuses ;
  • le diaphragme.

 

Ostéopathie post-partum

L’ostéopathie présente également un grand intérêt suite à l’accouchement. En effet, le thérapeute peut intervenir dans différents domaines :

  • la prise en charge du bébé et des éventuelles lésions à corriger ;
  • la prise en charge de la mère pour :
    • préparer à la rééducation du périnée en rééquilibrant les structures qui ont pu être perturbées lors de l’accouchement (périnée, bassin, coccyx…),
    • dépasser le « baby-blues » s’il existe.

Il est également fondamental de travailler la colonne lombaire chez les femmes qui ont eu une péridurale.

  • En effet, la piqûre va créer, dans plus de 80 % des cas, une fixation de la dure-mère au niveau vertébral.
  • Les conséquences au niveau de l’axe crânio-sacré sont évidentes si on se réfère à l’anatomie des membranes de tension réciproque (MTR).

Les symptômes les plus courants consécutifs à une péridurale sont des douleurs lombaires et des migraines (maux de tête).

 

Cédric BONNET – Ostéopathe D.O.

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