Comprendre l’arthrose

L’ostéopathie ne peut pas faire disparaître l’arthrose,mais elle peut non seulement stopper son évolution, mais également la rendre indolore. Pour comprendre comment fonctionne la prise en charge ostéopathique de l’arthrose, il est nécessaire de comprendre le fonctionnement de cette pathologie. Pour résumer la chose, le cartilage articulaire produit des cellules (chondrocytes) qui compensent sa destruction, qui est naturelle. Toutefois, cette production peut s’emballer et donner naissance à des excroissances osseuses.

Les principaux facteurs de risque à l’origine de ces excroissances sont :

  • les contraintes physiques dues à :
    • l’âge,
    • un poids excessif,
    • des maladies rhumatismales,
    • des chocs et traumatismes (répétés ou importants) ;
  • un cartilage anormal ;
  • un ensemble des deux facteurs précédents.

arthrose

 

Le mécanisme de l’arthrose

Il convient de bien considérer les facteurs qui sont à l’origine de l’arthrose. On s’aperçoit bien vite que la majeure partie des causes de l’arthrose est due à des contraintes physiques. Logiquement, en cas de mauvais appuis, l’organisme va réagir en créant de l’os et du cartilage là où cela est nécessaire. L’objectif est de répartir les pressions exercées sur l’articulation. La chose est facilement compréhensible avec l’image ci-dessous qui présente une radiographie du genou gauche. L’articulation, sur ce cliché, est légèrement décalée : l’appui se fait principalement sur la partie externe du genou (à droite sur l’image). Avec des pressions excessives sur cette zone, à la longue, le corps va créer de l’os en réaction (au niveau de la flèche). L’organisme cherche ainsi à étaler la pression, à la répartir, afin de la réduire. C’est cette excroissance osseuse mise en place en réaction à un excès de pression qui prend le nom d’arthrose.

 

Approche ostéopathique de l’arthrose

Il est donc finalement relativement simple pour les ostéopathes de traiter l’arthrose. Fidèle à la philosophie ostéopathique, il suffira au thérapeute d’éliminer les pressions excessives étant à l’origine de la création d’os ou de cartilage supplémentaire. Dans le cas du genou observé plus haut, l’ostéopathe va faire en sorte de corriger le genou (en traitant aussi bien l’articulation elle-même que la hanche et la cheville, voire les lombaires) pour que les appuis soient corrects et la pression plus équilibrée, moins importante, sur la partie externe. Ce principe est le même quelle que soit l’articulation concernée.

Bien entendu, plus l’ostéopathe intervient rapidement, plus le traitement va limiter la progression arthrosique. En effet, si l’équilibre articulaire est bon, l’arthrose n’a plus de raison d’être, elle s’arrêtera d’elle-même. Lorsqu’elle est déjà en place, corriger l’articulation permet le plus souvent de faire disparaître la douleur.

 

Approche structurelle des articulations vertébrales

L’arthrose est non seulement douloureuse, mais également limitante. Les mouvements sont moins amples et moins aisés. Cela fait souvent craindre aux patients (tout comme à de nombreux praticiens d’ailleurs) les manipulations que sont les trusts. Pourtant, bien maîtrisées et si cela est possible (des tests préalables doivent être réalisés pour s’en assurer), les manipulations HVBA sur des articulations arthrosiques peuvent être tout à fait indiquées. La libération est alors efficace, particulièrement rapide et comme toujours indolore.

 

Cédric BONNET – Ostéopathe D.O. 

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